« Mon métier est magnifique ! »

Antoine Groult, journaliste à La Presse de la Manche depuis quinze ans, est venu nous rendre visite en tant que parrain de notre classe presse.

Un rêve, un métier, une passion

« J’ai voulu être journaliste à votre âge et cette envie n’est jamais partie. Mon métier est magnifique ! Je suppose que cela vient de mon goût pour l’écriture, déjà prononcé, étant plus jeune. Je n’ai fait aucune formation pour devenir journaliste, j’ai fait des études de droit et je suis rentré à La Presse de la Manche en 1999, au service des sports. »
A la question d’un élève, Y-a-t-il une bonne ambiance entre collègues ? Antoine répond avec humour « On se déteste tous ! », puis il rajoute « L’ambiance est bonne, il n’y a pas de concurrence entre nous. »

Un professionnel de la perfection

Antoine est secrétaire de rédaction. Il est l’ennemi de l’incohérence, car justement, son rôle est de rendre compréhensible un article. Il corrige les articles de ses collègues, les fautes d’orthographe ou de frappe (appelées coquille). Il veille au respect des délais de bouclage afin que le journal soit envoyé en temps et en heure à la rotative.
Pour qu’un article soit rédigé, il faut d’abord être sûr de ses sources, nous explique-t-il. Si les journalistes entendent des rumeurs, ils doivent vérifier si elles sont vraies et les transformer en informations. Toutes les informations sont obligatoirement vérifiées. Une des difficultés du métier est la retransmission des paroles, qui ne doivent pas être déformées.
Si vous êtes rigoureux, réactif et polyvalent, alors vous détenez les capacités idéales pour remplir cette fonction !

La journée du journal

« La journée commence par la réunion de rédaction à 9h30, pour savoir ce qu’on mettra dans notre journal et s’organiser sur les articles. Ensuite, il y a la mise en page qui commence à partir de 16 heures et la journée se termine à 00h30 par le bouclage, quand le journal part aux rotatives et est imprimé en milliers d’exemplaires. »

La Presse de la Manche sous une autre identité

Antoine Groult nous a fait également part des différents noms. En 1889, le journal se nommait Le Réveil cherbourgeois, puis le Réveil de la Manche, puis Cherbourg Eclair. Ce n’est qu’à partir de juillet 1944 que le journal fut baptisé La Presse de la Manche.

Charlie Hebdo

« Je pense comme tout le monde, j’ai été impressionné et triste, car j’étais fan des dessinateurs. Ce n’est pas seulement le deuil des dix-sept familles, mais celui de la France entière. »

Pourquoi vouloir être parrain ?

« C’est un bol d’air ! Ce n’est pas du temps perdu, au contraire c’est du plaisir. Quand je viens vous rencontrer, le temps passe trop vite ». Et notre classe est très fière de rencontrer Antoine Groult. Cette séance est très enrichissante et a influencé certains élèves à écrire des articles.

Alice, Zacharie, Alexandra, Esteban, Constance, Fabien,Capucine, élèves de la 5èD